Toutes ces concertations ont montré l'attachement des habitants aux espaces verts, l'envie de respirer, la volonté de ne pas densifier le territoire. Il comportait de nombreux avis dont celui de notre fédération départementale Environnement 92.
Nous avons insisté sur la nécessité d’augmenter à Boulogne les arbres et espaces verts pour le rafraichissement de la ville et le bien-être des habitants… Et pour inviter la biodiversité, mésanges, chauves souris, hérissons à nous y rejoindre. Notre ville, très dense, située au fond de la cuvette du bassin parisien, va être cruellement impactée par le réchauffement climatique. Il nous faudra aussi l’ouvrir au maximum sur le ruban rafraichissant de la Seine en limitant l'artificialisation de ses rives. Donc, dans ce nouveau Plan d’Urbanisme, nous voulons voir modifier de façon importante certaines zones de la ville que le PLU de 2021 prévoyait de densifier d’une façon outrageuse. Particulièrement, il nous faut espérer que la ville renonce à la densification maximale de l’ilot V, place Bir Hakeim prévue pour l’érection d’un palais des sports pour 5000 spectateurs. Sur cet emplacement il nous faut obtenir la réduction des hauteurs et de l’occupation du bâti sur cette surface.
La loi demande au minimum de conserver 30% de pleine terre . Dans le PLUi, des subterfuges sont utilisés en acceptant la végétalisation des toits comme une part contributive à cette proportion dans les espaces déjà très construits. Mais dans les zones pavillonnaires ou d'hôtels particuliers avec des jardins, le risque est grand de voir ces importants espaces verts réduits à 30% de pleine terre.
Enfin, Boulogne est riche à la fois d'un patrimoine historique de qualité et d'un passé industriel qui a fait sa richesse. Le PLUi soumis à l'enquête publique définit assez largement les ensembles urbains et les bâtiments à caractères patrimonial, en plus des bâtiments classés monuments historiques.
Comments